mercredi, 23 septembre 2020
 

Interview avec le Dr Joe M. Regenstein : « A live worth living » (mener une vie digne d’être vécue)

(english )

Dr. Regenstein est professeur de l’Institut de Science Alimentaire à l’université de Cornell. Il dirige l’initiative des aliments "cacher et Halal". Il occupe par ailleurs la fonction de professeur adjoint au département de médecine de la population et des sciences diagnostiques de la faculté de médecine vétérinaire.

Le professeur Regenstein a actuellement la responsabilité principale de plusieurs cours à l’université de Cornell, qui incluent le règlementation de l’alimentation « Cacher et Halal » et le « bien-être animal ». Les cours concernant la règlementation de l’alimentation Casher et Halal sont disponibles pour des études par correspondance dans les deux universités de « Wisconsin-Madison » et « Kansas State University ». Ce dernier site universitaire est disponible pour toute personne qui souhaite prendre des cours avec le programme de Kansas sur l’industrie alimentaire. En outre, le professeur Regenstein est membre du comité du « Food Marketing Institut » (FMI)/le Conseil National du comité du « bien-être des animaux de la Chaîne de Restauration » et il est désigné en tant qu’examinateur des normes d’abattage des instituts de viandes américaines qui incluent l’abattage rituel.

De plus, Dr. Regenstein est conseillé technique du conseil islamique de l’alimentation et la nutrition du nord de l’Amérique (IFANCA) et de Juifs végétariens du Nord d’Amérique. En 2005, le Dr Regenstein est devenu membre du conseil d’un projet national sur le thème « les aliments sacrés », qui travaille à partir des fondements de la foi de la communauté afin de garantir la pérennité de l’approvisionnement alimentaire. Il est conseillé du sous-comité du Cashrout du comité des lois et normes Juives du mouvement des Juifs conservateur. Vous pouvez aussi visiter le lien suivant pour avoir plus d’informations concernant le Pr. Joe Regenstein. (www.foodscience.cornell.edu)

Après un premier contact, qui a eu lieu à l’occasion du World Halal Forum de La Haye (Pays-Bas) en novembre 2009, entre ASIDCOM et le Dr Joe Regenstein, nous nous sommes retrouvés à Barcelone pour la rencontre de la commission DialRel ("Dialogue sur les abattages religieux", groupe de travail inter-universitaire financé par la commission Européenne) en février 2010. Nous avons décidé de continuer d’échanger les informations concernant les divers sujets dont ils partagent l’intérêt. ASIDCOM tient particulièrement à partager avec les consommateurs la richesse de cet échange et vous propose une interview exclusive du Dr Joe Regenstein.


INTERVIEW

ASIDCOM : Vous avez participez aux travaux de DialRel. Quels étaient les objectifs de ce projet ?

Dr. Regenstein : j’étais invité en tant que conférencier pour la rencontre de février 2010. Je n’ai pas été impliqué dans le groupe avant cette date. Ce groupe financé par l’UE (la direction générale de la commission européenne de la santé et du consommateur, DGSANCO) existe depuis bientôt trois ans. Il est prévu qu’il soit une opportunité pour les scientifiques intéressés par le bien-être animal durant l’abattage pour interagir avec les communautés religieuses (i.e. Juive et musulmane) impliquées dans des procédures d’abattage spéciales.

Il semble que le groupe a mis du temps pour engager vraiment un dialogue constructif avec l’autre. Il semble que cette dernière rencontre était la plus réussie et que les communautés religieuses sont prudemment optimistes à ce que les recommandations pour l’amélioration des abattages religieux vont être appropriées et respectueuses des deux communautés et de la diversité des avis religieux et pratiques existants au sein de chacune des communautés religieuses.

ASIDCOM : Quels sont les moments forts de ce projet, qui selon vous pourront contribuer à améliorer les conditions de l’abattage des animaux dans le respect de la liberté religieuse ?

Dr Regenstein  : la clé pour les communautés musulmane et juive est, à mon avis, de travailler avec les scientifiques pour déterminer comment peut-on améliorer l’abattage religieux tout en respectant toutes les règles religieuses. Et elle est pour les scientifiques de reconnaître, qu’il y a une place à l’abattage religieux quand il est bien fait, et qu’ils ont besoin de travailler en tenant compte du contexte des contraintes des deux communautés. En outre, il existe au sein des deux communautés musulmane et juive quelques divergences sur les questions de l’étourdissement, le pre-mortem et le post mortem. Il est de la responsabilité des scientifiques de respecter ces différences et d’aider chaque groupe de faire au mieux selon le contexte.

ASIDCOM : « Qu’avez-vous essayé d’apporter à vos interlocuteurs lors de vos interventions dans le cadre des travaux de DialRel ?

Dr Regenstein : le premier point que j’ai souligné était l’importance de l’abattage religieux pour les communautés musulmanes et juives. La viande est un élément central de la plupart de nos célébrations et un composant central de nos repas quotidiens.

Les mauvaises tentatives faites par des scientifiques pour essayer de prouver que l’abattage rituel est inhumain sont pour moi en tant que scientifique compétent une honte. Ces tentatives ont mis dans la même catégorie plusieurs types différents de systèmes d’abattage, à la fois les bons et les mauvais systèmes d’abattage, bien qu’ils soient des systèmes complètement différents. Ils les ont amalgamés tous dans une seule base de données.

Ensuite, j’ai essayé d’examiner les questions scientifiques et techniques qui ont vraiment besoin d’être abordées et les détails qui ont besoin d’être soulignés, ce qui permettrait de réproduire et d’évaluer réellement les études en concordance avec les approches scientifiques habituelles.

Enfin, j’ai abordé la question de l’étiquetage – soit mettre sur l’étiquetage de toutes les viandes, la manière dont l’animal a été tué, y compris les animaux qui ont été mal étourdis ou de ne mettre aucune information sur l’étiquetage concernant l’abattage. Sinon, il s’agit vraiment d’une pratique antisémite et islamophobe.

ASIDCOM : Selon vous, ce projet a-t-il réussi à promouvoir un dialogue avec les communautés religieuses comme l’indique son intitulé ?

Dr Regenstein : d’après ce que je peux vérifier, jusqu’à présent cet objectif n’a pas été atteint. Les communautés musulmanes et juives ont été frustrées par le processus. Il semble que cette dernière rencontre est finalement arrivée à la pointe d’un véritable dialogue.

Mais il reste à voir si certaines personnes de la communauté scientifique peuvent s’élever au-dessus de leurs idées préconçues et de travailler réellement pour améliorer l’abattage rituel et de s’éloigner de ce qui semble être un programme pour établir que l’abattage rituel est une approche négative. Cela nécessitera une meilleure recherche scientifique, avec des mesures plus rigoureuses, et la recherche va avoir besoin d’écarter les nombreux facteurs externes qui sont critiques pour le bien-être d’un animal, et d’un état calme, avant le moment de l’abattage.

ASIDCOM : « Que pensez-vous de la mise en cause de l’abattage rituel par les associations de défense des animaux, en Europe ? »

Dr Regenstein  : « Je m’inquiète beaucoup de l’attitude de ces personnes. Leur vrai programme est d’éliminer l’agriculture fermière et animale et d’autres formes d’usage humain des animaux. Ils voient l’abattage rituel comme un problème isolé qui peut faire avancer leur cause, même parmi les consommateurs de viande. Ils dénigrent l’abattage religieux, comme l’abattage rituel, qui laisse certains penser qu’il se fait comme une secte secrète pourrait le faire. Ils utilisent le mot merveilleusement étranger « shehitah » destiné à l’abattage juif pour suggérer qu’il y a quelque chose d’anormal dès le départ. Ces gens utilisent l’antisémitisme et l’islamophobie inhérent de l’Europe comme un moyen d’obtenir un soutien pour leur programme. Il est intéressant que Madame Brigitte Bardot, et son fort sentiment anti-fourrure, dans sa campagne pour les animaux, est en fait mariée à un symphatisant du parti de Le Pen en France.

ASIDCOM : « Que pensez-vous de la pratique de l’électrocution post-jugulaire (après la saignée) ? Et pensez- vous que cela peut avoir un impact sur le bien-être animal et la qualité de la viande obtenue ainsi ? »

Dr Regenstein : la question de l’étourdissement au préalable, effectué généralement par un léger choc électrique, qui ne tue pas l’animal quand il est fait proprement est accepté par quelques communautés musulmanes. L’essentiel est la bonne combinaison d’ampérage et de voltage. Ceci est une question religieuse et les deux cotés du dialogue avec la communauté musulmane doivent être respectés. L’étourdissement post mortem est souvent effectué par un pistolet d’abattage, qui craque le crâne et peut être réversible ou non. Du point de vue de la (notion) du halal, il reste la question de la mort de l’animal suite à l’hémorragie ou si l’étourdissement interfère avec le processus (de l’hémorragie) et transgresse ainsi la charria. Encore les décisions des responsables musulmans dans les différentes communautés doivent être respectées. Notre rôle en tant que scientifique est de travailler avec chaque communauté afin de l’aider à faire au mieux selon ses interprétations spécifiques de la charia.

ASIDCOM : « La religion musulmane autorise à toute personne adulte et compétente d’exercer le sacrifice rituel. Ce geste devient méritoire dans certaines occasions, comme l’Aïd par exemple. Mais le droit européen interdit ce genre de pratique hors de l’abattoir. Des personnes qui ne croient pas que l’abatteur effectue l’abattage conformément à leurs traditions, n’ont parfois que le recours à l’abattage clandestin. A-t-on étudié cette question dans le cadre des travaux de DialRel ? »

Dr Regenstein : « ceci n’a pas été discuté dans la réunion en elle-même, Bien que le sujet a été abordé lors d’une conversation privée avec les délégués du Conseil musulman de Grande-Bretagne. Il s’agit d’une question difficile à aborder. Personnellement, je pense que là ou il y a des personnes de bonne foi, elles pourront travailler réellement ensemble et trouver une solution.

Ma propre suggestion serait d’explorer la question qui consiste en le fait d’avoir des salles d’abattages préparées pour accueillir les particuliers musulmans pour abattre et d’aider à l’établissement de procédure pour de tels particuliers.

Ils auraient besoin d’exiger un certain type d’enregistrement des particuliers qui exercent l’abattage pour assurer une introduction minimale aux normes occidentales de sécurité, d’hygiène et du bien-être animal, et selon leur communauté spécifique, une compréhension de leurs propres traditions islamique d’abattage. Mon espoir est que les communautés musulmanes dans chaque pays (ou sous-zones appropriées) seraient s’occuper de ce processus sous le contrôle du ministère concerné de l’UE.

ASIDCOM : D’après vous, du point de vue sanitaire et du bien-être animal, quelles sont les possibilités qui permettraient aux citoyens européens de confession musulmane d’exercer pleinement et sans risque, ni pour l’homme ni pour l’animal, le rite du sacrifice individuel ?

Dr Regenstein  : Encore une fois, il est clair pour moi que la plupart du monde en dehors de l’Europe a toujours abattus les animaux sans étourdissement et que même dans le monde orienté européen (par exemple, en Europe, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande), de nombreux agriculteurs et d’autres abattent encore les animaux sans étourdissement pour leur propre usage. L’essentiel est de le faire avec respect et dignité et satisfaire à toutes les préoccupations ci-dessus. Paradoxalement, tout au long de l’histoire de l’Europe avait quelques-uns des plus hauts niveaux de cruauté envers les animaux et l’abus des animaux, y compris la chasse du renard et la tauromachie.

Un effort dans lequel j’ai été impliqué, a été de concevoir des équipements destinés à l’abattage à petite échelle, (disponible) dès maintenant pour les ovins et les caprins, mais nous avons également des idées sur les grands animaux. Cela permettrait l’abattage à la ferme dans les normes et de fournir des équipements où l’abattage à petite échelle peut avoir lieu dans des abattoirs plus petits et il serait facile et sûr pour chaque musulman lors (son exercice) de l’abattage. Nous encourageons les lecteurs intéressés à consulter le site Web : www.spiritofhumane.com.

ASIDCOM : « pouvez-vous nous parler de l’organisation de la filière halal aux Etats-Unis et ce que prévoit la législation américaine pour la structurer ? »

Dr Regenstein : « aux Etats Unis, il y a une forte séparation entre l’église et l’état. Mais nous avons aussi un niveau élevé de respect pour toutes les religions. Alors, au niveau fédéral, le département de l’agriculture américain vérifie au moins qu’une demande d’abattage rituel a quelques fondements dans les pratiques d’une communauté religieuse. Il n’évalue pas les jugements religieux individuels d’un organisme de certification. Au niveau de l’état, nous assistons à un contrôle des revendications religieuses qui consistent en les approches de « la véracité de l’étiquetage » et « le droit du consommateur à l’information ». C’est à dire que l’état retient uniquement que l’organisme de certification religieuse est responsable de :

  1. fournir aux consommateurs des informations exactes sur leurs normes et de
  2. respecter leur propre norme (charte).

Ensuite, il est de la responsabilité du consommateur de déterminer réellement une norme réellement acceptable ou non pour lui, ainsi certains consommateurs rejettent certains certificateurs religieux alors qu’ils en acceptent d’autres. L’état ne s’intéresse pas aux normes spécifiques d’un organisme, mais veille seulement que les organismes travaillent honnêtement selon leurs déclarations à l’égard des consommateurs.

ASIDCOM : « Que pensez-vous de l’idée d’une norme de référence pour la viande halal, selon vos connaissances des données de la filière Halal ? »

Dr Regenstein : « Je pense que c’est une bonne idée, mais seulement si cela peut être fait dans le respect de tous les points de vue musulman légitime. Si certaines collectivités ne peuvent s’entendre, alors ils auront besoin de leurs propres normes. Je pense que la plus grande communauté musulmane doit se pencher sur la question de l’étiquetage des produits halal de sorte qu’il soit significatif pour de nombreuses communautés différentes. Je crois aussi fermement que les productions ont besoin d’identifier la personne spécifique ou un organisme assumant la responsabilité de l’état concernant la nourriture ou les produits carnés halal.

ASIDCOM : « Les communautés juives et musulmanes sont toutes deux concernées par le débat permanant autour du droit à l’exercice du sacrifice rituel. Quels conseils donneriez-vous à ces deux communautés pour préserver cette liberté inscrite dans le droit européen ? Pensez vous que la liberté religieuse est liée à l’exercice des libertés politiques, qu’elle se nourrit des Révolutions américaines et françaises ? »

Dr Regenstein : « J’appelle en urgence les deux communautés de prendre le bien-être animal au sérieux. Ils ont besoin de se former et de former le grand public sur les aspects de bien-être animal dans l’islam et le judaïsme, datant depuis longtemps. Les communautés religieuses ont également besoin de comprendre les préoccupations actuelles des laïcs et des organismes gouvernementaux et de travailler avec eux avec respect et en même temps espérer que ces mêmes organisations laïques et gouvernementaux respectent les intérêts des deux communautés musulmanes et juives pour améliorer le sacrifice rituel de sorte qu’il atteint son plein potentiel. Nous devons être ouverts aux suggestions afin de réaliser des améliorations compatibles avec les exigences religieuses. L’abattage, de tout type, religieux ou non, peut être mieux fait, de sorte qu’il soit plus humain. Il s’agit d’un problème que nous partageons tous.

Les révolutions américaine et française sont assez différentes. À mon avis, la révolution française a été un effort visant à affirmer une libération (des hommes) de la religion, et le résultat fut un repli périodique à un Etat tyrannique. Encore une fois, à mon avis, la Révolution américaine a été un effort visant à affirmer la liberté religieuse en tant qu’une partie d’un pays avec des différences de principes, et le résultat a été un repli périodique aux appels à une nation chrétienne. Je pense que nous devons commencer à l’intérieur de nos propres communautés religieuses afin de réveiller les consciences quant aux enjeux, que faut-il pour bien vivre en tant que personne ayant une foi religieuse. Je pense que nous devons inciter tous les industriels à comprendre l’importance de faire les choses correctement et conformément à la loi religieuse.

Nous aurons alors besoin de partager nos traditions avec les autres et fournir du matériel approprié, bref et clair sur les sites Web en tant que document à distribuer. Le processus politique exige que nous participons au processus de manière appropriée -, mais nous avons aussi besoin de travailler ensemble entre communautés religieuses et de soutenir la liberté religieuse pour tous, tant qu’aux USA et qu’en France (et ailleurs). Les États-Unis ont souvent - sans égard pour leur révolution favorisés les pratiques chrétiennes aux dépens des autres religions. La France a souvent tourné en dérision la religion comme une superstition, ceci a été un élément clé de sa révolution. Ainsi, la toile de fond de nos luttes est différente, mais l’objectif de la liberté religieuse est la même. Atteindre cet objectif nécessitera le renforcement des ponts avec des chrétiens et laïcs sérieux. »

ASIDCOM : vous avez lu les travaux de recherche d’ASIDCOM « les bénéfices du sacrifice rituel sans étourdissement pour les animaux et les hommes » publiés à l’occasion du Grenelle de l’animal en 2008/1429 H. par le ministère de l’agriculture à Paris ; quelle est votre appréciation sur cette réflexion ?

Dr Regenstein : « Comme vous le savez, j’ai examiné ce document très largement et j’ai partagé de nombreux commentaires détaillés avec votre organisation. Je pense qu’il est un excellent point de départ pour relier ces questions importantes au système de l’UE et j’encourage ASIDCOM de continuer à travailler dessus. Cependant, je crois aussi que le même travail de haute qualité scientifique que je demande à la communauté scientifique traditionnelle doit aussi s’appliquer dans toute tentative de revendications scientifiques modernes par la communauté religieuse. Encore une fois, les questions religieuses sont très différentes de créances de la preuve scientifique. Je suis impatient de travailler avec ASIDCOM pour produire un document scientifique vraiment exceptionnel.

Ma conclusion majeure à l’égard de la science, c’est qu’une grande partie du travail doit être fait avec une plus grande objectivité. Mon espoir est que les scientifiques et les leaders dans les communautés juives et musulmanes, vont s’asseoir ensemble et établir certaines directives générales de cet effort. Ça doit être une direction pour le travail de DialRel, mais même s’ils le font, alors les deux communautés, en travaillant avec les personnes dans la communauté scientifique désireuse de s’engager, ont besoin de se réunir et faire ce travail important.

ASIDCOM : « Cher Professeur Joe Regenstein, un message à l’attention des consommateurs musulmans de l’Union Européenne ? »

Dr Regenstein : Oui. D’abord, je vous remercie de m’avoir donné l’occasion pour parler avec le consommateur musulman dans l’UE et je suppose avec d’autres au-delà. L’abattage religieux est central à la fois pour les communautés juive et musulmane, et nous avons tous besoin de travailler ensemble pour l’améliorer, d’en faire le meilleur possible en harmonie avec les traditions religieuses et avec les meilleures (connaissances) de la science moderne.

Deuxièmement, les deux communautés religieuses ont besoin de communiquer plus régulièrement pour optimiser leurs efforts à protéger leur droit à faire l’abattage religieux.

Et enfin, nous avons également besoin de célébrer la diversité des opinions religieuses et de la formidable opportunité que la nourriture nous apporte pour apprendre les uns des autres et de partager un repas ensemble et en travaillant ainsi, nous pouvons tous (ensemble) mener « A Life Worth Living » (Une vie digne d’être vécue). Je suis impatient de travailler avec ASIDCOM et d’autres dans la communauté musulmane.

Voir en ligne : Regenstein lab - Cornell university web site


 
A propos de ASIDCOM
A propos d’ASIDCOM Créée en 2006 et présidée par Abdelaziz Di-Spigno jusqu’à juin 2011, l’association ASIDCOM est une association de consommateurs musulmans, déclarée ( type loi 1901) le 3 octobre 2006 en Préfecture des Bouches-du-Rhône, puis déclarée le 28 janvier 2013 à la Préfecture du Nord et elle (...)
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